Camille Feireisen, correspondante de Rfi à Toronto.
En parlant de la cherté du logement, Chen, 29 ans, résidant au centre-ville, explique au micro de RFI « Il y a aussi le coût de la vie, le loyer, le prix de l'essence qui a bondi rapidement ». Dans la même veine, Norma-Jean
Quibell qui milite avec l'organisme caritatif ACORN affirme,lui aussi : « Il y a une crise de logements abordables », affirme-t-elle. Elle souhaite que le parti élu s'attaque aux augmentations de loyers. « On veut que le contrôle de loyer soit implanté sur toutes les propriétés en Ontario. » Néanmoins, des principaux partis ontariens, trois veulent réguler les loyers et tous ont promis de construire plus d'un million de logements en dix ans. La flambée du marché immobilier a été au cœur de la campagne, dit Greg Fryer, directeur d’Habitat pour l’humanité. « Le prix des maisons a augmenté de 30 % par rapport à l’an dernier », assure-t-il. Une conséquence du manque de logement, mais aussi de main-d'œuvre pour en construire. Ainsi, le parti qui sera élu devra délier les cordons de la bourse. Chen, lui, n’a pas attendu : il rêvait de devenir propriétaire. Mais finalement, « à cause des prix, j’ai décidé d’acheter à Montréal », confie-t-il. Il espère que le prochain gouvernement parviendra à offrir plus que des rêves aux jeunes de sa génération.
Source : RFI
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