Abidjan-Cocody centre
(Ambassade )
Depuis la crise du Covid-19, les tarifs de l’immobilier ont explosé notamment ces quatre derniers mois. Les conséquences sont présentes.
La pandémie a changé le mode de vie des Britanniques. En effet, pendant le confinement, ils se sont rapprochés de la nature. C'est la « course à l’espace », disent les
Nombre de pièces
24Prix
35 000 000 000 FCFA
Les maisons de campagne sont ainsi devenues attractives, et cela se ressent sur les prix : 9% d’augmentation pour les maisons, contre 6% pour les appartements. John possède une propriété qu’il souhaite vendre pour acheter plus grand. Il regarde avec attention les annonces immobilières devant une agence de Londres. « Cette année, dit-il, il y a eu une augmentation brutale des prix. Mais je pense qu'ils sont artificiellement élevés, donc je n'achèterai pas maintenant, j'attends la fin de l'année, et il y a des rumeurs qui disent que ça pourrait baisser. »C’est aussi ce que pense Halifax, l’une des plus grosses agences de prêt bancaire du pays.
Ségolène Chambon aussi, dirige une agence immobilière à Londres. Si le prix de vente a augmenté de seulement 1% dans la capitale, celui de la location monte en flèche, relate-t-elle : Environ 15%, cela est dû notamment au retour massif des personnes qui étaient parties travailler à la campagne, notamment, et qui retournent travailler en présentiel dans leur bureau. D’autre part, nous voyons que tous les étudiants étrangers reviennent sur Londres. Donc il y a une énorme demande, peu d’offre, un manque de stock dans les agences immobilières. cette réalité fait augmenter les prix.
Certains jeunes travailleurs sont contraints de rester chez leurs parents, en attendant que les prix baissent. Un agent immobilier londonien raconte qu’il reçoit tous les jours des clients en larmes, car ils ne trouvent rien à louer.