Abidjan-Cocody centre
(Ambassade )
Confrontés quotidiennement aux embouteillages, accidents, bruits, la commune de Yopougon couvre le plus grand nombres de marchés. Cette situation crée des désagréments aux riverains.
Au marché Gouro de Siporex, les trottoirs sont occupés par les commerçantes de vivriers et vendeurs ambulants. Le meme scénario est reproduit au quartier Gesco,
Nombre de pièces
3Loyer
2 100 000 FCFA
« Ces marchés créent trop de désordre. Nous n’arrivons pas à circuler correctement à cause des bouchons », se plaint Traoré Abou, chauffeur de taxi, comme nombre d’autres automobilistes. Certains ont décidé de ne plus passer par là , pour disent-ils, « éviter le pire. C’est-à -dire le risque de renverser des piétons ou des étables et leurs commerçants ». Mme Asseu Pélagie, habite à côté du marché de Gesco. Elle dit avoir marre du vacarme provenant de cet endroit. « En plus des odeurs nauséabondes, notre quiétude est troublée par les bruits des commerçantes et vendeurs ambulants ». Et Koué Eric, un coiffeur d’ajouter : « Avec ces marchés qui foisonnent un peu partout, c’est vraiment difficile de se frayer un chemin, ou même d’avoir accès à sa maison »
Pour les commerçants, cette situation est due à diverses raisons. « Tout le monde ne peut pas avoir de la place dans les marchés. Car, il n’y en a pas suffisamment dans la commune », explique Zamblé Colette, vendeuse de bananes plantain, au marché Gouro de Siporex. Quant à Cissoko Awa, elle vend des gombos au nouveau marché de Port-Bouët 2. Elle justifie la présence des marchands sur les routes, par le coût élevé des places à occuper dans l’enceinte du marché. « Le prix à payer pour occuper les étals aménagés à l’intérieur des marchés, ne sont pas à la portée de toutes les bourses, comme les nôtres. C’est pourquoi, nous nous débrouillons sur les rues adjacentes». Installé au marché Bagnon, Kaboré Ousmane est lui boucher. Son souhait est celui de voir, la mairie les aider, c’est-à -dire tous les commerçants établis sur les voies publiques, à avoir de bonnes places, afin qu’ils puissent travailler tranquillement ».
Selon Yéo Adama, directeur des projets d’infrastructure de la mairie de Yopougon, des actions ont commencé à être menées, pour mettre fin à l’existence de ces marchés tentaculaires, qui ont poussé aux abords de certaines grandes voies de la commune. « La mairie est en train de construire des marchés. A ce jour, le camp militaire a son nouveau marché. Celui de Gesco est en cours de construction. Plusieurs autres quartiers notamment la Sicogi, le nouveau quartier, Wassakara, Port-Bouët 2 et Niangon auront également leurs marchés », nous a-t-il appris.
Ces marchés, précise M. Yéo, auront suffisamment d’espaces pour accueillir une bonne partie des commerçants. « Ils n’auront donc plus d’excuses à s’installer sur les voies publiques. Car, nous allons sévir sans état d’âme », prévient-il.
Source : LeBanco.net