Abidjan-Plateau
(Plateau )
La Villa Grimaldi est une grande propriété située sur les collines précordilléranes de la commune de Peñalolén à Santiago du Chili.
Aujourd’hui monument, Cette habitation est célèbre pour avoir été, durant la dictature militaire d'Augusto Pinochet, un des centres les plus importants de détention et de torture, par lequel transitèrent
Nombre de pièces
10Prix
1 600 000 000 FCFA
Après le coup d'État du 11 septembre 1973, la Villa Grimaldi fut utilisée comme centre de détention et rachetée par la DINA (Dirección de Inteligencia Nacional, la police politique de Pinochet), pour être un grand centre de détention et de torture. L'agence a fait pression sur son propriétaire, Emilio Vasallo, pour qu'il lui cède le terrain. Une fois en sa possession, il fut rebaptisé Quartier Terreneuve.
Le nouveau centre de détention, sous la responsabilité du colonel Manuel Contreras1, commença à recevoir ses premiers occupants, et fut pleinement opérationnel dès la fin de la même année. C'était le quartier général de la Brigade de Renseignement Métropolitain dont le premier chef fut le major César ManrÃquez Moyano. À cette époque, la plus dure en termes de disparitions forcées et de torture, les centres dits Londres 38 et Venda Sexy étaient actifs aussi dans Santiago.
On estime à 4 500 le nombre de personnes qui furent détenues à la Villa Grimaldi. Parmi eux, 211 sont encore aujourd'hui victimes de disparitions forcées, et 18 ont été assassinées. Michelle Bachelet, élue présidente du Chili en 2006, y fut captive. La fonction principale de ce centre était la détention et la torture des militants du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR), du Parti communiste chilien.
Avec la dissolution de la DINA, la propriété fut transférée sous l'autorité du Centre National de Renseignement (CNI) à des fins administratives.
Dans le but d'éliminer toutes les traces de ce à quoi fut utilisé le lieu, la propriété fut transférée au général Hugo Salas Wenzel, directeur du CNI. Ultérieurement, la propriété fut divisée en lots et tous les bâtiments furent détruits, à l'exception du mur entourant la villa. Le Parlement apprit en effet que Wenzel avait vendu la Villa Grimaldi, centre de torture, à une entreprise de construction pour 10 millions de pesos, qui avait commencé à détruire la villa. Il annula la transaction, affirmant que le général n'avait pas le droit de vendre une propriété de l'État, et finit par transformer la Villa en monument de commémoration.
Â